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Ce blog a été créé pour exposer et expliquer les raisons qui nous poussent à refuser le projet d'implantation d'une usine d'enrobé à chaud dans le site exceptionnel dont on peut apprécier la beauté sur la photo ci-dessus.

The blog was created in order to set out and explain the reasons why we are opposing the proposal to establish a bitumen factory in the beautiful setting of St Germain de Confolens. One can appreciate its exceptional beauty by looking at the photographs below.

Pour nous apporter votre soutien, vous pouvez signer la pétition ci-jointe en marge.

To give us your support, you can sign the petition attached in the margin.

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jeudi 29 juillet 2010

LA COVISIBILITE DU PROJET: UNE REALITE


Nous venons de terminer l’élaboration d’un dossier relatif aux problèmes de covisibilité en complément du premier dossier d’analyse critique.

Ce document a été remis à Monsieur le Sous-préfet de Confolens en fin de mois de juillet.

 

La covisibilité signifie qu'un patrimoine bâti est visible d'un autre ou bien que deux édifices sont conjointement visibles d'un même point de vue.

 

Or, dans le cas présent, le demandeur utilise comme argument principal qu'il ne serait pas visible depuis le site protégé de St Germain. 

Mais, il oublie de dire qu'on pourra voir la cheminée de son usine, dont le calcul de hauteur était d'ailleurs faux, en même temps que le château et l'église.

Par exemple, depuis le chemin de randonnée (ancienne voie ferrée Confolens-Availles)...dont une partie est située dans le périmètre de protection. 

De nombreuses habitations du village ne sont pas visibles depuis le château ou l'église, pas plus que la plupart des façades, notamment celles tournées vers la Vienne. Cela n'empêche pas l'interdiction de pose de velux, de panneaux solaires, de certains enduits ou couleurs, et de toutes sortes de transformations.

La cohérence d'un site pas plus que celle de toute la réflexion qui a conduit à son classement (historique ou naturel, et là on a les deux) ne s'arrête à la partie visible.

Quoiqu’il en soit, à supposer que, élément statique permanent, la cheminée ne soit pas visible, ce qui reste à vérifier, l’exploitation de cette usine produira en permanence un panache très important de fumée.

Cette manifestation visuelle et olfactive  modifiera, de façon substantielle,  la perception du site. 

Elle est de nature à modifier, fondamentalement, le caractère médiéval historique qui en fait  l'originalité  et elle obérera définitivement le côté pittoresque de la vallée de l’Issoire.

Il faudra trouver un autre type de classement : Ce sera un pittoresque…médiévalo-industriel odorant !

 


mercredi 28 juillet 2010

NOTRE POINT DE VUE SUR CERTAINS PROPOS FANTAISISTES OU TENDANCIEUX

Nous souhaitons réagir aux divers propos, parfois fantaisistes ou tendancieux, que nous voyons relayés par la presse, au sujet du projet d'implantation de la centrale d'enrobés à chaud sur la commune de Lessac (16500), aux portes de Saint Germain de Confolens.

 

Nous représentons une association de fait, dénommée Collectif contre le projet  d’implantation d’une centrale d’enrobage à Lessac,  domiciliée à la Mairie de Saint Germain de Confolens.

 

Le Collectif, créé dès le premier jour de l'ouverture de l'enquête publique, est fort, à ce jour, de plus de 700 personnes ayant signé la pétition élaborée et proposée par ses soins. 

 

Nous avons également remis au commissaire-enquêteur une analyse critique du dossier présentée par les Carrières du Confolentais. Il s'agit d'un document argumenté, comportant plus de 80 pages, qui met en lumière de très grosses approximations et des contrevérités  particulièrement incongrues dans un site aussi sensible.

 

Ce document ainsi que les pétitions ont été remis à Monsieur le Sous-préfet de Confolens pour être transmis à Monsieur le Préfet de la Charente, dès la fin de l'enquête publique, afin de les informer de nos découvertes et de notre action pacifique mais résolue.

 

Notre objectif est clair: préserver le site exceptionnel du château, les villages de St Germain et de Ste Radegonde/Lessac, ainsi que la Vallée de l'Issoire et ses zones protégées.  

 

Deux raisons à cela:

 

-conserver la qualité de vie des riverains,

 

-protéger le joyau qui garantit une fréquentation touristique régulière au Confolentais

 

Cela étant, nous ne sommes pas contre le développement industriel, mais il ne doit pas détruire l'outil touristique.

 

Il existe sur le territoire des zones, réalisées avec l'argent des contribuables, pour implanter des usines et nous protéger du mitage industriel.

 

Concernant la pollution, nous allons reprendre des observations que nous n'avions pu insérer dans notre dossier critique et les publier sur ce blog.

 

A ce sujet, les affirmations du Maire de Lessac, relevées dans le Confolentais du 15 au 21 juillet 2010, nous scandalisent :

 

"Il n'y aura pas de pollution de l'eau et la pollution de l'air est infime; les émanations de produits nocifs sont équivalentes à celles de nos pots d'échappement! Il faut relativiser."

 

Nous avons démontré dans notre analyse que le nombre de camions, non seulement ne diminuerait pas, mais au contraire, augmenterait, impliquant également une augmentation du CO².

 

De plus, la centrale va produire, pendant des années, dans un lieu jusque là préservé, un minimum de 1800 tonnes de C0² par an, accompagnés d’oxydes de soufre et d'azote, et de poussières nocives.

 

C'est-à-dire, l'équivalent de plus de 1000 véhicules effectuant chacun 10 000 km par an dans St Germain et Ste Radegonde …!  (d'après les données ADEME du dossier, p 143)

 

Comment relativiser, sachant que cela représente, en plus du CO²,  environ 350 tonnes de polluants…?

Dans le dossier d’enquête publique, on peut lire p.142 :

En fonctionnement normal, les composants majeurs des rejets atmosphériques des installations de combustion susceptibles  de se produire sont du dioxyde de carbone (COz), du monoxyde et dioxyde d'azote (NO et NO2), de l'oxyde de soufre (SO2) et d'autres éléments tels que des hydrocarbures  saturés ou insaturés, des hydrocarbures  aromatiques polycycliques (HAP) et autres Composés Volatils Organiques (COV).

 

Reprenons l'article du Confolentais :

"Ca ne va pas polluer plus, car ce qui sera produit ici ne sera plus produit à Angoulême par Iribarren. On paie nos routes plus chères ici que dans les grandes villes car il faut faire venir l'enrobé; ce n'est pas logique!"

 

En réalité, la production de Lessac s'ajoutera à la production qui continuera à Angoulême. Cela nous a été confirmé, lors de la réunion publique du 9 juin, par Jean-François IRIBARREN, en personne.

 

Pour ce qui concerne le coût des enrobés, on ne voit pas très bien ce qui garantirait des prix plus bas, qu'ils soient produits sur Lessac ou à 25 km dans l'usine Iribarren d'Adriers ou même à Angoulême. En économie, la logique n'est pas liée à la géographie, mais à l'offre et à la demande, et la demande de Lessac sera toujours moins grande que celle des grandes villes...

 

Enfin, nous avons été particulièrement choqués, comme toute l'assemblée, lors de la réunion publique du 9 juin, d'entendre déclarer:

"De toute façon, tout le monde ne peut pas comprendre..."

 

Ces propos offensants révèlent soit un dossier mal présenté car il se doit d'être compréhensible par le public, soit une procédure inadaptée proposant à l'enquête publique un document déchiffrable uniquement par des spécialistes.

 

Pour en terminer avec les contradictions, on ne peut pas à la fois rejeter un projet d'éoliennes, distant de 5 km,  en invoquant les contraintes du château de St Germain et défendre un projet hautement polluant à quelques mètres de cet édifice en les ignorant…


 


jeudi 22 juillet 2010

Extrait de notre analyse critique du dossier de demande des Carrières du Confolentais

PREAMBULE

Les Carrières du Confolentais exploitent une carrière d’extraction de granulats sur la commune de Lessac (16500), limitrophe de Saint Germain de Confolens.

Ce site exceptionnel cumule les attentions et les protections de l’administration puisqu’il ne compte pas moins de :

* trois monuments historiques : le château, l’église et le dolmen de Sainte-Madeleine,

*d’un site classé : la vallée de l’Issoire,

*d’un site inscrit à l’Inventaire des sites pittoresques : les falaises granitiques,

mais aussi :

*une ZNIEFF classe 1,

*une zone Natura 2000.

Au milieu de cet ensemble, les dirigeants des Carrières du Confolentais ont imaginé installer une usine pour produire des enrobés bitumineux à chaud.

Et, donc, en plus des nuisances dues à l’exploitation de la carrière elle-même, bruits, poussières, tirs de mines, ils veulent rajouter un élément purement industriel dans le site, avec davantage de bruits, de poussières, de pollutions dangereuses, d’odeurs nauséabondes et de fumée.

Ces intentions n’ont pas reçu un accueil enthousiaste lors de leurs révélations par l’ouverture d’une enquête publique pour I.C.P.E .

Des riverains ont constitué spontanément un Collectif, afin de s’opposer à ce projet.

Il en est résulté, très rapidement, l’élaboration d’une pétition, argumentée, qui a reçu un soutien massif dans le très bref délai octroyé par la procédure pour réagir, et également la rédaction du présent document.

Cette analyse critique contient l’essentiel de nos objections à la réalisation de ce projet.

Un deuxième volet, en cours de rédaction, qui concerne plus spécialement les problèmes de covisibilité dans les périmètres de protection, sera produit pour compléter les arguments de la pétition et parfaire l’exposé de nos remarques.

Le coup porté à la fréquentation touristique par l’agrément d’une telle demande, rendrait sans objet les travaux d’embellissement du bourg médiéval de Saint Germain de Confolens, déjà programmés et qui ont bénéficié de subventions de la part de toutes les Collectivités territoriales et de l’Etat. 
Les intentions d’investissement privé, notamment pour un projet réel d’hôtellerie dans la Maison des Tanneurs, rachetée à la Communauté de Communes du Confolentais,  sont gelées dans l’attente de la décision finale.

= I.C.P.E. Installation classée pour la protection de l’environnement.