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Ce blog a été créé pour exposer et expliquer les raisons qui nous poussent à refuser le projet d'implantation d'une usine d'enrobé à chaud dans le site exceptionnel dont on peut apprécier la beauté sur la photo ci-dessus.

The blog was created in order to set out and explain the reasons why we are opposing the proposal to establish a bitumen factory in the beautiful setting of St Germain de Confolens. One can appreciate its exceptional beauty by looking at the photographs below.

Pour nous apporter votre soutien, vous pouvez signer la pétition ci-jointe en marge.

To give us your support, you can sign the petition attached in the margin.

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mercredi 28 juillet 2010

NOTRE POINT DE VUE SUR CERTAINS PROPOS FANTAISISTES OU TENDANCIEUX

Nous souhaitons réagir aux divers propos, parfois fantaisistes ou tendancieux, que nous voyons relayés par la presse, au sujet du projet d'implantation de la centrale d'enrobés à chaud sur la commune de Lessac (16500), aux portes de Saint Germain de Confolens.

 

Nous représentons une association de fait, dénommée Collectif contre le projet  d’implantation d’une centrale d’enrobage à Lessac,  domiciliée à la Mairie de Saint Germain de Confolens.

 

Le Collectif, créé dès le premier jour de l'ouverture de l'enquête publique, est fort, à ce jour, de plus de 700 personnes ayant signé la pétition élaborée et proposée par ses soins. 

 

Nous avons également remis au commissaire-enquêteur une analyse critique du dossier présentée par les Carrières du Confolentais. Il s'agit d'un document argumenté, comportant plus de 80 pages, qui met en lumière de très grosses approximations et des contrevérités  particulièrement incongrues dans un site aussi sensible.

 

Ce document ainsi que les pétitions ont été remis à Monsieur le Sous-préfet de Confolens pour être transmis à Monsieur le Préfet de la Charente, dès la fin de l'enquête publique, afin de les informer de nos découvertes et de notre action pacifique mais résolue.

 

Notre objectif est clair: préserver le site exceptionnel du château, les villages de St Germain et de Ste Radegonde/Lessac, ainsi que la Vallée de l'Issoire et ses zones protégées.  

 

Deux raisons à cela:

 

-conserver la qualité de vie des riverains,

 

-protéger le joyau qui garantit une fréquentation touristique régulière au Confolentais

 

Cela étant, nous ne sommes pas contre le développement industriel, mais il ne doit pas détruire l'outil touristique.

 

Il existe sur le territoire des zones, réalisées avec l'argent des contribuables, pour implanter des usines et nous protéger du mitage industriel.

 

Concernant la pollution, nous allons reprendre des observations que nous n'avions pu insérer dans notre dossier critique et les publier sur ce blog.

 

A ce sujet, les affirmations du Maire de Lessac, relevées dans le Confolentais du 15 au 21 juillet 2010, nous scandalisent :

 

"Il n'y aura pas de pollution de l'eau et la pollution de l'air est infime; les émanations de produits nocifs sont équivalentes à celles de nos pots d'échappement! Il faut relativiser."

 

Nous avons démontré dans notre analyse que le nombre de camions, non seulement ne diminuerait pas, mais au contraire, augmenterait, impliquant également une augmentation du CO².

 

De plus, la centrale va produire, pendant des années, dans un lieu jusque là préservé, un minimum de 1800 tonnes de C0² par an, accompagnés d’oxydes de soufre et d'azote, et de poussières nocives.

 

C'est-à-dire, l'équivalent de plus de 1000 véhicules effectuant chacun 10 000 km par an dans St Germain et Ste Radegonde …!  (d'après les données ADEME du dossier, p 143)

 

Comment relativiser, sachant que cela représente, en plus du CO²,  environ 350 tonnes de polluants…?

Dans le dossier d’enquête publique, on peut lire p.142 :

En fonctionnement normal, les composants majeurs des rejets atmosphériques des installations de combustion susceptibles  de se produire sont du dioxyde de carbone (COz), du monoxyde et dioxyde d'azote (NO et NO2), de l'oxyde de soufre (SO2) et d'autres éléments tels que des hydrocarbures  saturés ou insaturés, des hydrocarbures  aromatiques polycycliques (HAP) et autres Composés Volatils Organiques (COV).

 

Reprenons l'article du Confolentais :

"Ca ne va pas polluer plus, car ce qui sera produit ici ne sera plus produit à Angoulême par Iribarren. On paie nos routes plus chères ici que dans les grandes villes car il faut faire venir l'enrobé; ce n'est pas logique!"

 

En réalité, la production de Lessac s'ajoutera à la production qui continuera à Angoulême. Cela nous a été confirmé, lors de la réunion publique du 9 juin, par Jean-François IRIBARREN, en personne.

 

Pour ce qui concerne le coût des enrobés, on ne voit pas très bien ce qui garantirait des prix plus bas, qu'ils soient produits sur Lessac ou à 25 km dans l'usine Iribarren d'Adriers ou même à Angoulême. En économie, la logique n'est pas liée à la géographie, mais à l'offre et à la demande, et la demande de Lessac sera toujours moins grande que celle des grandes villes...

 

Enfin, nous avons été particulièrement choqués, comme toute l'assemblée, lors de la réunion publique du 9 juin, d'entendre déclarer:

"De toute façon, tout le monde ne peut pas comprendre..."

 

Ces propos offensants révèlent soit un dossier mal présenté car il se doit d'être compréhensible par le public, soit une procédure inadaptée proposant à l'enquête publique un document déchiffrable uniquement par des spécialistes.

 

Pour en terminer avec les contradictions, on ne peut pas à la fois rejeter un projet d'éoliennes, distant de 5 km,  en invoquant les contraintes du château de St Germain et défendre un projet hautement polluant à quelques mètres de cet édifice en les ignorant…


 


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